J’avais finis par atterrir à Montréal, les douanes m’avait retenue cinq heures à l’aéroport rayon immigration entourés des autres les miens celles et ceux qui ressemblais a des immigré-es autant que ça veuille dire quelques chose dans un pays comme celui-ci j’avais patienter en regardant les boxe vides et les agents administratifs ne pas faire leurs travails ils m’ont finalement laisser partir après que le dernier avion pour Ottawa eut décoller et j’avais atterrie dans un hôtel abrutie par le froid le temps qui s’écouler bizarrement a cause du décalage horaire et de verres de vins que j'avais avaler les uns après les autre autant que le permettais mon siège en business classe. J’etais aller acheter de la beuh avant que le magasin ne ferme et tourner a gauche au coin de la rue de mon hôtel en espérant trouver un fast-food mais j'étais déjà trop défoncer et lorsque que j’ai croiser des voitures de polices celles que j'avais vue toute ma vie dans les series américaines et dans GTA je sais pas ça m’as fait bader je suis rentrer a l’hôtel lourdement paranoïaque pour me coucher sans rien dans le bide.
Le bar était pourrie mais la serveuse était sympa. Quand je suis arrivée, elle était entrain de montrer aux jumeaux sur son téléphone une séance photos qu’elle avait faite en sous-vêtements de mère-noël et ils se foutait légèrement de sa gueule. Elle les envoyais chier avec un fort accent québécois. Elle avais dessiner un coeur sur ma note a coté de mon prénom mal orthographié ce qui évidemment m’avais tout de suite fais penser qu’elle était intéresser ce n’était pas le cas. On avait regarder les oscars accoudés au bar de ce rad c’est comme ça que je l’avais designer devant eux et ça les avais fait beaucoup marrer sans que je comprenne pourquoi probablement que je passais à leurs yeux pour une française prétentieuse et probablement qu’ils avaient raison. Quand au beau milieu de la cérémonie, Will Smith a foutue une baffe a Chris Rock, on été entrain de fumer un pet dehors.
J’avais besoin de temps, d’amour de ceux qu’on récupère au matin en se rhabillant pour se casser je rentrais à paris pour travailler et je crois que je n’étais pas très satisfaite de ma derniere expo, ça aurait due être un gros truc - une opportunité il parait et j’avais l’impression d’avoir un peu laisser filer le truc c’est les réseaux qui me faisait penser ça et le fait que ma pièce était clairement pas là plus reposter et je me disais que ça craignait d’évaluer le truc sous cette angle mais je pouvais pas m’en empêcher. C’était bizzare ce week-end d’anniversaire à Marseille et en même temps ça m’avais fais du bien, j’avais rencontrer cette fille et j’avais fais une remarque nul sur son cul comme un gros beauf après j’étais aller m’excuser et elle m’as dit que je lui plaisait et as demander si elle pouvait m’embrasser, j’ai répondue non je sais pas pourquoi elle était belle mais je ne l’avais pas remarquer avant et ça me faisait bizzare de revenir à ces situations alors par réflexe j’avais dis non elle me plaisait et si elle ne m’avait pas foncer dedans je ne l’aurais pas remarquer j’ai finie par me poser près d’elle sur le lit alors qu’elle discutais avec d’autre gens et qu’ils prenait de la ketamine ou du speed ou de la 3MMC ou n’importe quelle drogue qu’on trouvent et qu’on veut snifer à cette heure là et elle m’as embrasser dans le cou alors je l’ai embrasser et on est aller dans la chambre pour baiser.
Je relis des livres depuis quelques temps et ça me fait du bien de lire et d’écrire j’oublie que j’alterne toujours entre des périodes d’amours nuls et des périodes d’écriture comme si les deux ensemble était impossible je trouvais pas le temps et je gérais mal mes obsessions alors là je fais une liste de dix livres et je les commandes sur Amazon dans toute les cas je reste une boulimique je consomme comme une bonne petite capitaliste de merde. J’avais lue Virginie Despente dans le train ça ce sent à comment j’écris j’imagine et son écriture me donne toujours instantanément envie de baiser j’avais lue ses premiers livres à quatorze ans je lisais plein de bouquin de cul à partir de douze parce que mes parents prenait pas le temps de vérifier ce que je lisait du coup j’achetais Virginie Despente « Baise moi » « Les chienne savante » « Les jolies choses » c'est pas des bouquins de cul mais pour moi c'est ce qui ressemblais le plus à un livre érotique j’avais lue tout ces livres avant quinze ans je lisais Christiane Felscherinow et Sarah Kane parce que je m’emmerdais et que les librairies était pleine de bouquins d’auteurs blancs auxquels je préférais les auteures j’ai due attendre mes vingts quatre ans pour lire un ouvrage d’une auteure noire et je crois que j’ai commencer par Audre Lorde puis Angela Davis, James Baldwin, Chimawanda Ngozi Adichie, bell hooks, grands écrivain-es mais pas francophone. Virginie Despente étais plus proche parce qu’elle parlait aux moins de notre pays, ces livres était plus réelles. Faudrait que je lise plus d’auteure française - noire
J’avais reçue mon premier gros chèque cette année 10000€ en une fois et j’ai penser c’est le salaire que ma mère se fait en une année remarque typique de pauvre, la honte et aussi le fait qu’on nous apprend pas à gérer notre argent c’est pour ça qu’on reste pauvres chez nous on accumule les dettes et on ne sait pas règler les factures à temps ou plutôt le temps est trop serrer au moment où on reçois nos salaires et celui de payer les factures et ça nous met dans la merde j’ai toujours penser que je serais une flambeuse que je dépenserait mon argent facilement pas dans des trucs nuls comme des fringues mais des trucs utiles qui me ferait plaisir la vérité c’est que j’ai des oursins dans les poches ça me fait pas plaisir de dépenser mon argent ça me fait pas plaisir les trucs, je n’ai pas encore encaisser le chèque de 10000€ et je continue de toucher des aides sociales et mon pôle emploi pour un total d’un peu plus de 500€ par mois c’est bizzare quand même ces trucs d’administration et ce chèque de 10000€ il change pas grand chose à ma vie mais j’imagine que c’est ça le sentiment des gosses de riches même si leurs compte en banque n’est pas plein ils ont pas peur de finir à la rue ou de pas manger ce soir c’est le filet de sécurité en bas qui rend la chute pas importante voir drôle j’avais de l’argent maintenant ou plutôt c’etait de savoir que j’avais cacher un chèque dans mes affaires qui me donnais l’illusion d’en avoir un simple bout de papier qui suffisait à me rassurer j’avais de l’argent mais je gardais mes habitude de pauvre genre je paye pas le métro et je fraude c’est debile parce que maintenant j’aurais les moyens de payer mes tickets et qu’à chaque fois je prend le risque de me faire choper et de ré-activer ma dette auprès du service publique mais je sais pas c’est une habitude que j’ai du mal à perdre. J’avais garder mon corps de pauvre aussi, maigre squelettique capable de sauter un repas sans en ressentir le manque quand je voyais mes potes bourgeois se tordre de douleur à chaque fois qu’il louper le petit dej on m’avais pourtant souvent répéter comme j’étais maigre avec le ton de l’accusation tu ne mange pas assez ou bien tu te drogue ? Je n’avais pas d’argent, là question de sauter un repas ne se posait pas c’était une habitude qu’on prenait enfant et pour la drogue oui. Bref foutez moi la paix je n’aimais pas les riches à part quand il s’agissait de coucher avec eux profitez quelques jours de leurs maisons dans le sud de la France ou un pays étranger profiter de leurs balades leurs frigos plein leurs voitures leurs bibliothèques oublier ma vie de banlieusarde déprimante malgré les regards désapprobateur des amis de mes copines qui me regardais l’air de dire mais où t’as été là trouver celle là encore mais ça m’allais si leur part du contrat était respecter me baiser bien et payer le dîné j’ose espérer que la plupart du temps je donnais le change ils ont une culture fade ils savent répéter sans écorcher les noms la liste des réalisateurs qu’ils apprécient mais généralement ils passent à côté et ça les impressionne toujours de voir quelqu’un des classes inférieurs en étaler un peu ça leur donne l'impression que le monde est pas si injuste que ça après tout je n’étais pas si accroché à la pauvreté je ne voulais pas mourir pour ma banlieue ou quoi que ce soit dans ce style je faisais avec je ne pensais pas mériter cet argent comme je ne pensais pas mériter mourir de faim c’était la vie et puis voila puis si j’achetais une grande maison au bord de la mer ma banlieue ne me manquerait pas, pas de nostalgie pour les bancs sur lesquels on s’asseyait à quatorze ans pour fumer du shit et boire de l’alcool pas de nostalgie pour les chambres d’hôtels ibis qu’on réservaient à la machine sur le parking pour faire une fête ou baiser hors de chez nos parents, la banlieue s’était l’ennuie l’attente et l'espoir d’avoir un jour assez de thunes pour se tirer d’ici pas de nostalgie pas de haine non plus ma mère qui boit pour oublier qu’elle arrive pas à gérer et mon père qui nous bats et déserte la maison dans une tradition bien africaine typique du blédard on était des millions dans ce cas là alors j’apprend a gérer
Je suis aller voir « Sans filtre » au cinéma de Noaille je deviens chiante et j’écris sur les films que j’ai vue et les livres que j’ai lue pour prouver qu’en atteignant toute ces années j’ai quand même accumuler quelques connaissances c’est chiant de devoir se légitimer tout le temps la première heure du film j’étais plier sur ma chaise à cause des règles qu’était entrain de se pointer je m’étais dis que c’était une meilleure idée de l’accompagner au cinéma que de rester planter sur le lit de ma pote j’étais plier sur mon fauteuil et j’ai regarder probablement une des plus longue scène de cinéma de personnage vomissant partout et glissant et se fracassant sur le sol bref j’avais la nausée et ça m’avais donner envie de vomir
je repense à l’expo et tout ça et j’aimerais bien sortir un discours un peu vénère qui dirait que si j’arrive pas vraiment à m’intégrer c’est encore une histoire de classisme ou de racisme mais je sais pas peut être qu’au fond j’arrive juste pas à dealer tout ça je suis juste trop timide et ça me fatigue d’interagir avec les gens j’aime bien ça mais ça me fatigue et j’ai toujours l’impression d’être bizarre à un moment
Caro m’avais accueillie à Avignon à mon retour, elle était venue me chercher dans sa 206 bleue marine et j’aurais sans doute pue deviner à ce moment là a la gueule qu’elle tirait que quelques chose aller merder

Dans une semaine j’allais présenter deux oeuvres à Montrouge j’étais stresser je redoutais le moment du vernissage pas très a l’aise avec ces mondanités je ne les aimais pas beaucoup rien de très original. Je savais que les gens que je rencontrerais me jugerait sans doute peu apte a faire illusion qu'ils n'avaient pas tord après tout j’héritais d’un père immigrés qui n’avait appris à écrire français qu’au fur et a mesure de son intégration quand il en trouvais le temps ce que j’avais perçue pendant longtemps comme de l’analphabétisme le genre d’idée stupide qu’on met dans la tête des enfants d’immigré-es et qui m’avais pousser a le sous-estimé durant des années il n’aimait pas que je lise enfant peut être y présenté-t-il lui aussi l’échec de notre relation
Rendez vous à la prison de Fleury Merogis pour un atelier un bâtiment tentaculaire qui séparait tout ça en petite factions puis les portes les portes les portes et des murs si bas et si serrés d’une couleurs immondes soit vert anis bizarre soit un jaune fade le seul point positif c’est que les bâtiments étaient quand même vachement plus propre que Bois d’Arcy pas de plafond qui suinte pas d’odeur de moisissure enfin peut être dans les cellules mais pas dans les lieux par lesquels ils nous faisaient passer en tout cas
Y’a quelques jours avec Samir on as pris un café et on as vaguement discuter des différences de traitements qui existes entres les femmes et les hommes noirs et arabes le genre c'est qu'une question de perception à part quand t'es propulser dans la rue je pensais que c’était un sexisme si profondément encrer dans nos conditions d’immigrés qu’on avait pas vraiment la place pour s’en défaire une violence pour les hommes une violence pour les femmes enfermement pour les hommes impossibilités d’intégration pour les femmes violences sexuelles pour les deux la grande histoire de l’humanité
J’ai eu Alice toute à l’heure je sais pas trop pourquoi on s’est appeler mais on est rester longtemps au téléphone à un moment elle s’est excuser pour la dernière fois qu’on s’était vue elle avait le sentiment d’avoir profiter de la situation j’étais déprimée au fond du trou et elle avait un peu l’impression d’en avoir tirer profit ou du moins d’en avoir rien eu a foutre je lui ai dit que non moi aussi j’en avais envie et qu’elle était pas une prédateur qui avait profiter d’un moment de faiblesse de ma part bêtement j’ai trouver ça mignon qu’elle s’en soucis après toutes ces années elle pourrait aussi en avoir rien a foutre bon elle m’avais appeler deux mois après mais de sa part c’était pas si mal
Puis venir de la zone je les connais aussi celles et ceux qui viennent des campagnes et croit moi iels étaient pas mieux lotit pas de culture pas d’argent pas d’échappatoire tchi mais la banlieue c’est autre chose ça te garde pas loin c’est comme tracer une croix rouge sur toutes les cartes du monde je viens de là et là c’est nul part dans tout les pays c’est être hors des grandes villes hors de tout ce qui se passe d’important à côté des riches surtout pas dans le centre ville mais pas loin pour pouvoir bosser pour eux de la marge celle qui permettra de dire aux bourgeois tu voit d’en bas aussi on peux y arriver mais pas trop quand même juste ce qu’il faut pour pouvoir s'exclamer la France putin de pays quand même y’a une justice t’as vue on peut s’en sortir ici c’est pas l’american dream et c’est carrément mieux t’as vue toute nos aides sociales et t’as vue notre système de santé ça permet de toucher un RSA sans rien branler et ça te demande rien en retour quand même un sacré système et je l’échangerais pour rien aux monde mais mon chou c'est le fantasme des riches ça ceux qu’on pas faims ceux qu’on pas froids ceux qui partent en vacances l'été et tout ce système de santé de merde qui leur permet d’aller faire guérir leurs traumas et empêche les pauvres de soigner leurs dents moi j’en veux pas enfaite c’est tout pourrie et ça marche pas
Elle avais ces deux mains serrés sur ma gorge j’ai besoin d’air métaphoriquement les mains tu peux les garder ou elles sont besoin d’air genre quitter Paris parce que ça me rappelle trop mon adolescence et tout ce que j’ai laisser là à dix huit ans j’avais une main entre ces cuisses l’autre sur son cul je ne pensais pas à ça je pensais à la faire jouir et à son râle qu’elle poussait fort malgré son colloc qui dormais à côté on s’en fout c’est un mec cis het ça m’arrange j’en avais marre d’être discrète d’étouffer mes cris dans les oreillers mais quand même j’aurais pue prendre des vacances elle me retourne sur le ventre et m'enfonce ces doigts dans le ventre brutalement une main sur ma cuisse qui insiste pour la garder tendue et bien ouverte et ça m’excite même si je sais déjà que j’en garderais des crampes terribles pour les prochains jours
Sab m’avait conseiller d’arrêter de coucher avec des personnes blanches elle disait ça coûte trop d’effort en plus du reste de devoir les éduquer sur le racisme et que c’était chiant de les voir tout le temps rappeler à leurs privilèges là encore je n’y pensais pas quand il était question de sexe j’étais colorblind et apolitique je refusais de militer dans les lits de mes plans cul on était pas dans une arène d’où il fallait que je sorte vainqueur
Des fois on en veut aux gens et on sait pas leurs expliquer pourquoi que ca n’a pas tant à voir avec eux que ça fait juste partie d'une autre histoire par exemple à l'époque j’en voulais aux étudiants de beaux arts qui volait des trucs dans les magasins parce que ça me rapeller ma propre daronne qui piquer de la bouffe à Leader Price à la fin du mois quand les comptes était vides ça me ramener systématiquement à ce souvenir et je leur en voulait de le faire ressurgir mais j’arrivais pas a leur expliquer j’étais juste en colère
On est monter dans un uber avec Max et Jeanne pour rentrer chez sa mère on discute plus ou moins avec le chauffeur on est bourrés on est lourd même si on essaie de ne pas l’être et Jeanne en passant devant un restaurant raconte qu’ils ont manger là la dernière fois et qu’après ils ont monter la bute qui est ici puis ils sont rentrer dans un parc et y’avais que des personnes de couleurs silence et le chauffeur qui dit c’est pas bien ce que vous dites madame et Jeanne qui essaie de s’expliquer tellement maladroite qu’elle s’enfonce façon sables mouvants les blancs ne sont pas des personnes de couleurs ? Non les blancs ne sont pas des personnes de couleur moi en tant que peintre on m’as appris que le blanc c’était l’anti-couleur et vous n’êtes pas vraiment noir c’était comme regarder une amie passer aux journal tv et se ridiculiser en plein direct j’étais d’accord avec le chauffeur qui répétais c’est pas bien ce que vous dites madame et quand on est sortie de la voiture je me foutais légèrement de la gueule de Jeanne elle elle ne rigolais pas du tout elle pleurait même carrément ça m’as rendue triste parce que je l'adore et ça me viendrais pas à l’esprit d'enfoncer le clou à ce moment là je lui dis ce que tu as dit est raciste on dis tous des conneries on est tous maladroits passe à autre chose mais je vois bien qu’elle y arrive pas on est sur le balcon entrain de fumer un joint le balcon de l’appartement que sa mère a acheter en plein paris et elle pleure et je sens bien que c’est la culpabilité qui la traîne maintenant saleté de privilèges je lui dis c’est ok d’être privilégiée tant que tu fais pas semblant c’est ok d’avoir de l’argent tu vas pas t’en excuser de pas avoir peur de te casser la gueule et elle me répond genre défi et si je voulais me casser la gueule et je sais bien ce que ça veux dire même si ça me parait debile tu veux pas te casser la gueule meuf je lui dis si ça avait été moi t’aurais jamais dis ça personne de couleur ça sonne juste bizarre ça sonne faux et souvent quand on essaient de faire du politiquement correcte ça marche pas faut dire ce qu’on pense appeler un chat un chat appeler les noirs et les arabes comme ceux que nous sommes des noirs et des arabes c’est pas une insulte personne de couleurs c’est une insulte parce que ça parle que de toi dans la vie faut savoir où on se situent en haut en bas au centre faut pas se mentir à soi même tu te demande d’où viens la colère mais c’est pas normal ce qui se passe et je connais trop de noirs qui détestent ce qu’ils voient en se regardant dans le miroir c’est dur quand les autres te détestent c’est plus dur quand toi tu peux pas voir ta gueule tu lui as dit vous avez pas compris monsieur mais tu le prend pour un con ou quoi tu croit qu’il comprend pas quand tu parle tu croit qu'il entend quoi des bruits ?


Mes ami-es étaient putes ou tatoueurs des métiers qui évitent les taxes mieux payés que nos parents les smicards même les syndicats c'est pour les riches aucun lien peut être mais pour les taxes c’était réels des billets verts qu’on dépensait dans nos loyers puis dans des voyages puis dans des fêtes au moins ça que l’Etat n’aura pas on avait bien vue les limites du capitalisme on fonçait droit dedans pas de propriété pas de possession à léguer à des enfants que nous n’aurions de toute manière pas la majorité d’entre nous était gouines pédès trans le genre d’identité infertile interdite à se reproduire menacer d’extinction on avait appris ça gamins la majorité d’entre nous ne se poserait pas de question pas de môme pas de mariage pas de maison tout ça c’était la communauté nous étions nos enfants nos parents nos propres maisons et si les colons arrivent nous brûlerons tout pas d’héritage c’est mieux qu’un mythe dans lesquels nous serions perdants c'est mieux que de se faire voler ses bijoux pour qu'ils soient exposer dans des vitrines pendant des années
Je suis aller à la salle de sport avec mon frère on as travailler les jambes c’est comme ça qu’on dit trente minutes de course et trente minute de presse un appareil de torture où tu dois retenir plusieurs dizaines de kilos avec tes jambes pour éviter d’être écrabouiller ça m’as juste exploser les cuisses mais en vrai c’était pas si mal je sais pas ce que les gens ont en ce moment avec cette manie de la salle de sport j'ai l'impression que ça va avec le prise de conscience du dérèglement climatique un peu le même sentiment qui pousse a se doucher après avoir récurer son appart je suis d’accord pour préserver l’environnement pas complètement debile mais le corps au fond je trouvais ça un peu bête c’est trop évident qu’a un moment ça pourris et on le jette un peu une obsession parfois et on pourrait faire une analyse simpliste en se disant que c’est seulement la quête d’un canon de beauté superficiel gneugneugneu mais j’ai pas l’impression les gens font juste plus attention à eux ils mangent des légumes et vont courirent franchement qui pourrait leur reprocher




Ça devenait trop dangereux de rester à paris des flics partout et la féro armée jusqu’au dents les contrôles aux faciès qui se multiplient c’est comme revenir en 2008 après les émeutes et pendant la crise on se faisait arrêter pour tout et n’importe quoi généralement des dix balles de shit qui nous envoyait directement en garde à vue c’était injuste parce que les utilisateurs de cocaïne planquer dans leurs maisons ne risquaient rien tandis qu’on jouer notre permis de conduire ou notre liberté pour tchi l’insécurité c’était les flics qui rôdaient dans les trains prêts à nous étouffer si on essayaient de s’enfuir
C’est pas toi qui me manquais ce qui me manquais c’était ta maison ton jardin ta mère aussi ses repas équilibrés qui manquait de goûts mais été généralement bons les collines du sud les champs de lavande les vignes mortes les villages décorer plus beaux de France les rivières asséchées mais pas toi ni tes silences ça c’était ciao et puis tant mieux ce qui me manquait c’était le confort d’être avec quelqu'un comme toi la 206 bleue et se garer sur le bord de la route pour faire l’amour sur les banquettes arrières tu m’avais quitter dans la maison de ta tante plusieurs dépendances une piscine un jardin zen avec une statut de bouddha au milieu des épines de pins tu m’avais briser le cœur et j’avais due réparer ça vite fait parce que j’avais pas vraiment le temps fallait se lever le matin fallait prendre le train fallait aller bosser donc non pas le temps je ravale ma colère une petite boule au fond de la gorge que je mastique quand je m’ennuie
Azay sur thouet fête des morts 2022 Yake me traîne dans les pattes il m’accompagne toujours quand je sors fumer il monte la garde en s’asseyant juste devant moi probablement qu’il sent que j’ai un peu peur la nuit les vielles habitudes qu’on gardent dans les maisons qui nous ont vue grandir qui font de nous forever des enfants apeurés je fumais plus ici que la normal une autre habitude de quand on se planquaient dans la cave avec ma soeur mon frère et mes cousines pour aller fumer des pets pendant les réunions de familles je ne viens presque jamais une à deux fois par ans maximum ma grand mère dit que ce n’est pas grave elle comprend mon grand père est content de me voir un sourire qui s’edente au fur et à mesure de mes visites mais qu’il garde large sur son visage mon téléphone vibre lorsque je suis dans le jardin lavande m’envoie un je t’aime puis un deuxième message ou est écrit j’avais envie de commencer le week-end comme ça je lui répond je t’aime aussi et lui demande si ça va pourquoi ça me fait peur les déclarations d’amour improvisées mais non elle répond qu’elle vas bien qu’elle vas tourner un clip dans un parc d’attraction près de Adge une vraie pop star la mer me manque
des tombes avec écrit regrets dessus on est aller déposer des chrysanthèmes sur celles de ma famille le temps efface tout sauf les souvenirs les épitaphes graver sur le marbre c’est une drôle de tradition les gens disent c’est important d’aller voir sa famille ça ancre ça recentre moi j’avais les pieds bien enfoncer dans le sol j’aimais mal aussi trop fort et précipitamment j’avais l’impression que les gens à qui j’en donnais se recevez des baignes dans le visage puis j’abandonnais y’a deux jours j’ai croiser une pote d’une fille que j’avais fréquenter y’a longtemps une ex quoi elle me dit qu’elle est devenue alcoolique elle boit dans la chambre de la maison que sa mère lui a laisser elle traîne au PMU elle se tape les quinquagénaires qui passent par là elle tient le bar elle ne la voit plus elle l’as soûler et toi elle était quand même sacrement accro à toi elle était déjà tarée avant que je l’as rencontre mais c’est vrai que notre relation avait rien arranger je me souviens surtout des coups ceux que je retenais et ceux que je rendais je sais pas pourquoi je culpabilise mais je peux pas m’en empêcher on parle jamais de la violence dans les relations gouines ni des viols d'ailleurs
Dernier jour à Montrouge finissage et journée de performances certaines sont bien j’assiste à celle d’Emma et sa mère iels récitent des textes d’auteures allongés sur le sol dans leurs pyjamas kitchs chemises de nuit et pantalons Valérie Rouzeau, Sappho, Anne Boyer, Dorothy Allison, Marylene Patou Mathis, Violette Leduc, Monique Wittig, Leslie Feinberg, Pauline Delabroy-Allard, Isabelle Alfonsi, Eve Ensler, Lili Reynaud-Dewar, Zadie Smith, Paul B. Precadio, Benoîte Groult, Laure Adler, Camille Vieville, des auteures que je ne connais pas pour la plupart des livres que je n’ai jamais lue Emma a un excellent accent anglais iel récite les lignes que j'imagine surligner de stabilo je le regarde allongé au milieu de la scène iel m’invite à boire un verre après sa performance et je lui demande si je peux l’embrasser ses lèvres sont douces sa langue m’envoie une décharge directement dans le bas ventre et me donne instantanément envie de le baiser iel repart à Bordeaux demain puis à Sofia les emplois du temps des artistes je vous jure c'est d'un ennui alors on s’embrassent dans le métro comme des adolescentes pour se dire adieu on peux s’écrire ? c’est pas trop mon truc les textos je t’avoue donc non je pense pas







Chéri les gens qui sont à côté et pardonne ceux qui sont partie leçon simple mais dur à apprendre et on est pas dans une putin d'église des propos racistes à l’assemblée rien de nouveau sous le ciel bleu je me sens de moins en moins chez moi plus je vieillis plus les gens pensent que je ne suis pas née ici mon pays ressemble à un parent sans affection je suis le gosse qui cherche ses bras et est repousser dare-dare ne nous suicidons pas tout de suite il y a encore quelqu'un à décevoir
je ne vais pas en manif j’ai peur de me faire tirer dessus j’ai peur de perdre mes yeux j’ai peur d’étouffer je suis une lâche je préfère bosser tranquillement en faisant des plaques commémoratives du haut de ma tour d’ivoire je préfère intellectualiser plutôt que de vivre dans la chair je sais que je suis lâche je gagne de l’argent sur la mort des gens je capitalise les cadavres je tire mon épingle je regarde mes frères morts lors des refus d’obtempérer outrage à agent casier déjà plein mon cul suicide en prison je ne vais pas en manif je ne suis pas une bonne militante ni même vraiment une alliée c’est à la mode alliée alliée de quoi être contre ça sert à quoi à part à te faire mousser socialement je sais pas je suis artiste je fais juste des observations mêmes pas objectives des trucs qui servent à rien de l’art politique on me payent des billets d’avions pour traverser l’océan et trouver quoi ? des mères éplorées qui ont perdu un fils des sœurs qui se bagarrent contre des systèmes bah oui c’est partout pareil et tu m’as pris pour une imam j’ai pas les solutions à ça je me sens conne on a beau partager nos larmes j’ai rien à leur offrir je prend et c’est tout je prend et je régurgite dans des carrés blancs et on vient me taper sur l’épaule on me dit bravo bravo pour ce jolie vomi que tu as accroché au mur et je dis merci d’être venue




ce que j’admirais surtout c’était ton cerveau j’aurais aimer y enfoncer la langue je sais pas pourquoi on me demande de me justifier ça aurait plus de sens j'imagine pourquoi tu fait ça enfaite quelqu’un est mort je sais pas vraiment pourquoi je fais ça parce que j’ai eu peur aussi assez peur pour m’enfuir je voulais juste être loin l’alcool la prison les huissiers j’en avais marre et je voulais pas m’en mêler je m’étais barrer comme dans un film d’action avec le fond qui explose et tout qui s’embrase derrière mais j’y jeter des coups d’œil réguliers maintenant que je suis revenue rien à vraiment changer toujours les mêmes nuages qui planent au dessus des même têtes je suffoques moins pourtant j’y met moins de cœur ça aide
Je vois le visage de mon frère qui se tend et j’ai pas besoin de tourner la tête pour savoir trois uniformes qui avancent vers nous moi dans la voiture lui hors je le raccompagne chez sa meuf et je repars on fait rien on est juste là c’est le problème les trois bleues nous impose des contrôles contrôle de la voiture contrôle des sacoches contrôle des papiers ils se foutent de notre gueule de toute manière on sera jamais d’accord c’est un des trois qui le dis comme si on était vouer à cette relation de merde on as de la chance on as rien rien sur nous alors ils nous laissent partir comme si ils nous avaient fait une fleur comme si la conclusion légitime de ce truc ça aurait été qu’on se retrouvent tout les deux menottés ventres à terre vous avez de la chance pas cette fois on se dit au revoir et je ravale mes larmes dans la tchop
Ce qui était ridicule c’est qu’au fond je rêvais d’une vie bien ranger l’algorithme Instagram avait finie par comprendre que j’étais pédé il me bombardait de vidéo de couple gays mariées très propre sur elles l’air heureuses mais qui semblait clairement voter à droite quand on pensait que notre homosexualité était la cause même de notre malheur on avait une bonne excuse pour rien glander maintenant même les couples gays arrivent à me faire culpabiliser en ce moment je ne couche qu’avec des personnes casés ça n’évite pas les emmerdes contrairement à ce que tout le monde a l’air de penser mais au moins les choses sont claires puis moi ça m’évite de m’emballer
J’avais l’impression d’une fuite perpétuelle assise devant la mer à toujours me répéter j’ai besoin d’air mais je sais pas lequel partir tout le temps ça me brûlait arriver quelque part et se barrer direct, je pense souvent à Kerkennah en ce moment et à Habib qui est mort, bizarre que ça me revienne comme ça après toutes ces années







C’est fou le temps qu’on met à se rendre compte qu’on a été battu ou violer la dernière fois c’était y’a quatre ou cinq ans j’étais partie en vacance avec des amis chez un type que je connaissais pas centre de la France un matin je me réveille et il est à côté de moi dans la tente à côté c’est pas le mot il est en moi il me pénètre par derrière ça me réveille à ce moment là je déconnecte probablement que je refuse que ça arrive encore pour une fois je veux le contrôle de ce truc alors je dis rien quand il me dit a l’oreille putin qu’est ce que t’es étroite je dis rien quand il dis j’ai presque fini je dis rien je le laisse finir les jours suivants je dis rien on reste une semaine de plus c’est les vacances c’est la fête c’est l’été alors je refuse silence le soir je rejoins ce type et je le suce on baise pour me faire croire que c’est moi qui décide j’me souviens pas de grand chose juste de rentrer chez moi d’aller à la pharmacie choper une pilule du lendemain je sais pas si il a mis une capote j’espère que oui c’est tout j’en parle pas à ma meuf j’en parle pas à mes potes je garde ça dans un coin de ma tête j’essaie de me convaincre que je devais probablement en avoir envie et que c’est pas vraiment un problème je fais toujours ça quand il m’arrive de la merde j’arrive à me convaincre très facilement de ma propre responsabilité
Je croise quelqu’un avec les cheveux noirs corbeau et c’est étrange car je crois te voir pourquoi je fais ça enfaite la salive qu’on partage c’est pas une promesse éternel c’est pas un hlel non plus t’es de l’autre côté du monde tu as même quelqu’un dans ta vie partenaire A ou B peu importe je pense quand même à toi et je pense t’apercevoir faut croire que j’aime ça creuser un trou et m’y tenir au chaud pourtant j’aime pas les coupes mulets ce truc de bourge
L’impossibilité de developer une relation amoureuse avec une personne de ma race m’emmène à penser l’effet de sororité duquel nous tirons un sentiment de fierté comme un obstacle à devenir des amant-es, dans les milieux lgbtqi notamment le fait que la présence de corps noirs soit rares emmène à considérer toutes les personnes noir-es en présences avec une complicité proche de la sororité/fraternité et nous empêchent d’assumer ou envisager des sentiments amoureux, en déchiffrant ce sentiment de sororité/fraternité comme un mythe associé à la vision tribales des européen-es sur les africain-es qui conçoivent dans une interprétation raciste que tout les corps noirs sont similaire et par le fait de la même famille/tribu, tandis que nous tirons un sentiment de fierté de cette soit disant cohésion et solidarité de nos communautés noirs, nous ne nous apercevons pas que cela nous obligent à segmenter nos relations dans les carcans ami/famille/camarade politique et en excluant les relations amants/amours.






J’avais rejoins Lisa au Soleil, j’avais fais chuter toute les chaises en arrivant sur la terrasse et en la cherchant des yeux, un bruit de mobilier qui claquent par terre et tout les badauds qui tournent leurs yeux vers moi, l’angoisse et sa main qui vient me taper sur l’épaule au bout d’une heure elle dit à ces amis qu’on vas se balader et elle me ramène chez elle une chambre sous les toits au milieu de Bruxelles, de son velux je pouvais voir le palais de justice on avait baiser violemment sur le sol de sa chambre et on avais refait la scène le matin au réveil Lisa est danseuse suffisamment souple pour faire passer ces jambes directement derrière sa tête elle voulait que je l’étrangle et laisser couler de la salive sur ces doigts avant de les glisser entre mes jambes elle dis des trucs comme défonce moi et m'enfonce sa langue au fond de la gorge j’avais finir par partir en fin d’après midi en l’embrassant dans l’encadrement de sa porte elle me dis qu'elle peut venir me voir à Marseille avec son abonnement SNCF je répond trop rien elle m'as fait rire mais j'ai pas envie de ça des pales promesses qu'on envoient en l'air après avoir jouis love post fuck



Je fais des ateliers avec des collégiens et des lycéens de Brétigny l’idée c’est de parler de monuments et comment utiliser l’espace public pour nous enfaite on parlent surtout de racisme de sexisme et de tout ce qui touche de près ou de loin à la politique iels sont principalement en colère parce que ce sont des jeunes de banlieue et que ces termes cristallisent en eux tout ce qui ne vas pas dans les relations de classe et de race en France, un jeune noir a dis qu’il se sentais pas français la majorité des jeunes noir-es et arabes de la classe sont d’accord et comment leur reprocher on se faisait arrêter parce que nos paquets de clopes sentait le shit une autre manière de dire que nos gueules leurs revenaient pas, c’est à ça que ça sert le harcèlement à nous pousser dans nos retranchements soit qu'un beau matin on pétent carrément un câble soit qu'on décident de quitter le territoire injonction d’éloignement mais sans le papier qui vas avec je comprenais c’était les mêmes raisons qui m’avait pousser à quitter Paris dix ans auparavant c’était les mêmes raisons qui me pousser à quitter Paris encore aujourd’hui


L’animosité revendiquée des personnes blanches et notamment des militant-es blanc-hes pour la police n’avait aucun aspect bénéfique sur les relations entre individu-e noir-e et la police, cela les dégradait même significativement car la police furieuse de voir revendiquer dans les discours populaires blancs une haine et un ras le bol général de leurs pratiques voyait dans les personnes noir-es des coupables tout trouvés de la dégradation de leurs images auprès de la population. Cela provoquer des actions de répressions violentes dans les banlieues d’abords, puis dans les villes principales de France qui avait accueillie ou provoquer plus tôt ces immigrations. Ces répressions commanditées par l’État sous prétexte de de démanteler des trafics de drogue et de préserver le calme dans ces zones de non-droits était enfaite de violentes vendettas due à l’image dégradée de la police depuis plusieurs années sur le territoire



Les jours où Caro mettais des story sur instagram j’étais déprimée saleté de téléphone suffisait de tendre le bras le matin l’allumer puis bam dépression le pire c’est que quand on était ensemble elle m’avais conseiller d’arrêter de le regarder dès le matin elle voyait que ça me foutait le cafard mais je pouvais pas m’en empêcher c’était comme ouvrir les volets pour moi mettre un grand coup dans les fenêtres bref les odeurs des personnes que j’ai aimer ces derniers mois me revenait par vague sans prévenir je les revoyais et j’étais de nouveau dans leurs bras et iels dans mon ventre
Lavande me dit que j’ai beaucoup de colère rentrée et ça m’embête parce que je pensais bien la cacher mon envie de tirer dans la foule et de voir tout le monde à terre puis j’essayais d’être une bonne personne alors ca m'emmerdais d'être démasquée c’est comme ça qu’on nous avait éduquer ma sœur mon frère et moi dans l’idée que viendras le moment où nous serons juger et que même si celui ci n’arrive pas le plus important restera d’être juste et généreux avec tout le monde j’essaie d’être quelqu’un de bien c’est quelque chose de très important pour moi j’aimerais qu’une fois crever les gens répète en boucle celle là on pouvait vraiment compter sur elle pas de cette manière hypocrite qui pousse les gens à complimenter les morts sure de pas les voir revenir et avoir à se justifier auprès des vivant-es qui sont pas d’accord mais plus du genre c’était peut être pas quelqu’un de bien mais on voyait bien qu'elle essayait





J’apprend par hasard sur une terrasse de Marseille que tu es aller voir ton ex à Berlin ça devrait pas me vexer autant mais franchement c’est le cas si tu passer devant moi à ce moment la je te balancerais sûrement mon verre sur le visage je devrais m’en foutre et j’y arrive pas putin quelle conne j’aimerais balancer tous nos souvenirs dans une boîte et y foutre le feu la balancer dans la mer et regarder le dérèglement climatique l’avaler tout à fait putin quelle conne et putin de souvenirs de merde je déteste ce que je deviens quand je pense à toi toute la rancoeur et toute la colère typiquement le genre de sentiments qui me font me sentir comme une merde j’aimerais être meilleur que ça genre m’en foutre être bienveillante et sourire de manière décontractée mais non rien juste la colère qui me brûle le cul j’en parle quand même à Yannis un peu parce que c’est mon ami un peu parce que c’est le tien et que je sais qu’il ne mâchera pas ces mots et c’est le cas il m’explique sa vision des choses rapporte un peu tout à lui mais comment lui reprocher quand une amie vous parle de ses histoires d’amours est ce que ça fait pas toujours apparaître l’ombre de ces propres amants est ce que c’est pas logique au fond de parler de soi dans ces moments là c’est encore la seule expérience concrète qu’on est à partager



J’avais enfiler mes fringues en vitesse et atterrie dans la rue j’adorais ça j'avoue me faire baiser par quelqu’un que je connaissais mal et devoir partir travailler au matin ça me donnais l’impression de gérer plus ou moins ma vie et d’être responsable genre personnage de livre sans le côté poète maudit qui finirait pas mourir d’alcoolisme le soleil était déjà haut mais on été dimanche j’aimais cette énergie et les gens que je croisais se promener ou rentrer chez eux j’espérais qu’aucun d’eux n’ai à aller bosser et allumer une cigarette je pourrais aller n’importe où au lieu de ça je respectais mes obligations et ça me paraissait très bien comme ça la meilleure chose à faire au fond ça me surprenait moi même d’avoir une vie un peu équilibrée ça paraissait pas évident et pourtant j’y arrivais
Emma m'as envoyer un son de Fever Ray que je ne connaissait pas iel finis son message par "hot"
Le jour où on laissera les clefs des musées aux artistes et qu'on se débarrassera de toutes les intermédiaires curateurs curatrices les expositions deviendront probablement bien moins ennuyantes et bien plus digeste
J’avais emménager à Marseille dans un appartement au rez-de-chaussée Simon avait choisis l’appartement parce que j’étais à Paris pour le travail et que j’avais la flemme de m’en occuper il m’avais laisser la petite chambre mais j’avais négocier le loyer donc je m’en foutais. J’ai acheter deux trois trucs en arrivant parce que ça me foutais le cafard cette espace vide et que je voulais pas encore passer trois mois sur un matelas à même le sol à vingts-huit ans j’avais l’impression que c’était une occasion d’être adulte enfin pas une chambre que j’allais partager avec une copine sous les toits d’un immeuble où dans je sais quel quartier miteux. J’avais acheter un miroir, deux grandes plantes et un grands tapis que j’aimais beaucoup parce qu’il ressemblais au gros tapis que tu trouve dans les salon des vieux en France et qui garde les pieds au chauds, rapport aux tomettes c’était un vrai points forts et ca me réconfortais j’avais aussi acheter des pieds de lits pour le sommier et le matelas que Lavande m’avait refiler parce que ces colocataires, un couple de blancs partait s’installer au Mexique, le tout remplissais complètement la pièce c’était bizarre de se lever le matin en se disant qu’on est chez soit j’ai l’impression que ça fais des années que ça m’est pas arrivée alors forcément c’est très apaisant même si je passe tout le temps que je passe chez moi à travailler



Je suis posée sur mon lit je repense à caro enfin surtout à Berlin à ces mois passer la bas à faire l’amour dans l’appartement que Jean Daniel m’avait prêter avant que je ne le connaisse vraiment ma rue s’appellais Exerzierstraße et au final j’aimais bien l’allemand la langue je veux dire je met toujours la tête dans le sable c’est plus facile pour moi je sais comment je fonctionne c’est mon bouclier mettre la tête dans le sable et oublier ce qui veux dire que dans une dizaine d’année je devrais probablement suivre une thérapie pour régler tout ça mais si Dieu le veut j’aurais des thunes et ça sera pas un problème là pour l’instant j’enfonce les souvenirs dans le sol en fumant des joints et en prenant des longues douches brûlantes je traîne sur les sites internets à la recherche d’un sextoy parce que j’ai jamais été très doué en masturbation mais j’ai envie de baiser et si y’a bien un truc dans lequel il vaut mieux être autonome c’est encore les orgasmes j’avais passer six mois à Berlin j’avais vingts quatre ans et je vivais seule dans l’appartement de Jean-Daniel qui été le voisin d’un de mes profs de beaux arts et qui n’étais jamais là puisqu’il était artiste je me baladais toute nue dans son salon en buvant des bières et en écoutant trop fort la musique j’adorais cette appart je me souviens surtout de la lampe à huile que j’avais finie par casser avant mon départ et des premières promesses qu’on s’envoyait avec caro après la baise sur le matelas posé au sol elle m’avais dit qu’elle m’aimais first je l’avais accompagné à l’aéroport parce qu’elle devait rentrer en France et elle m’avais jeter ça en dernier mot l’air de rien probablement qu’elle se douter pas qu’à mes yeux une promesse meme débile est une promesse et qu’on balance pas un je t’aime comme ça sans conséquence alors j’étais tombé amoureuse direct forcément et on as passer quatre ans ensemble à plus ou moins s’aimer plus ou moins se détester et faire porter à l’autre le poids de nos propres impossibilité maintenant que ça c’est finis y’a de cela six mois j’enfonce juste nos souvenirs dans le sols et j’évite de les arrosées





je me demande si j’ai pas des tendances à la schizophrénie j’ai parfois des hallucinations des formes et des choses qui apparaissent mais qui n’existent pas des voix dans ma tête et je préfère ne pas en parler avant je m’assommais avec du shit pendant dix ans enfaite et ça m’avais permis de les mettre de côté ou bien c’est l’inverse ça les a déclencher Emma est venue à Marseille sur un coup de tête six heures de trains en lui proposant je ne pensais pas qu’iel accepterais mais le voilà qui débarque pour cinq jours et j’ai l’impression d’être prise dans tourbillon avec très peu de temps pour procéder au trie de toutes ces informations c’est plus simple pour moi de coucher avec quelqu’un qui ne me plait pas vraiment moins de pression moins de cœur qui s’emballe moins de voix dans la tête là je me trouvais con c’est le problème j’aimerais qu’iel reparte parce que quand je sens son corps contre le mien je sens aussi tout qui s’emballe a l’intérieur et je veux éviter ça on parlent beaucoup j’aime bien lui parler ce qui est plutôt rare c’est une personne qui invite à ça quand je tente d’alléger nos conversations en faisant de mauvaises blagues sur des sujets sérieux ou grave iel ne rigole pas et garde le regard fixe planter dans le mien j’aime ça chez lui ne pas chercher à s’échapper de la conversation ne pas tenter d’être et de rendre à l’aise même si c'est violent même quand c’est la colère qui prend le dessus


Les pour :
Iels me fait rire
C'est rare
polyamoureux.se = pas relou ?

Les contre :
Je ne veux ABSOLUMENT PAS m'engager
100% de chance que ca tourne mal
Ca fais du bien d'être seule
Ne rien devoir a personne

Est-ce qu’on en parlent des opportunités ratées par les gens de banlieue parce qu’il fallait attraper le dernier train des discussions feutrées et arrosées de champagne sur les rooftop de paris dans les clans vip du palais de Tokyo j’vois bien que c’est là que ce passent les choses que les alliances se scellent que les mariages s’arrangent mais faut bien rentrer je vais pas payer un uber 50€ pour tes beaux yeux je vais pas prendre le noctilien - tu connais le noctilien ? - à trois heures à droite de Montparnasse c’est la galère j’ai pas envie j’ai pas envie métro metro rer bus ou voiture une heure trente de transport pour regarder ton film à la con là j’ai pas envie et j’ai la flemme
Ca fait quoi d'être enfermé onze ans entre quatre murs, comme un chien qu'on aurait mis en chaine, c'est quoi ce délire
Les choses se sont enchaînés les ateliers à Fleury des nouvelles des baumettes et de Glasgow je pars dans deux jours à Bruxelles j’en profite pour dormir chez Lisa qui sait peut être que cette fois encore elle me crachera dans la bouche j’ai l’impression d’être face à une vague c’est comme ça qu’on surf ? j’ai l’impression d’être en tempête j’irais à Bordeaux la semaine prochaine voir Emma ça devrait pas me faire autant plaisir je peux pas m’en empêcher on est vite passer de je veux pas qu’on s’écrivent à je passe deux heures au téléphone avec toi faudrait que je me mette un coup de pied au cul pour ça
La prochaine fois que j’entend mon père crier « Pédé ! » en regardant la télé je vais câbler et lui arracher la tête j’étais à bordeaux Emma m’as baiser sur la chaudière dans sa chambre et c’était trop bon iel est sexy af et à chaque fois qu’on as fait l’amour durant ces cinq jours ça me rendait un peu dingue y’a des gens qui me font cet effet là je l’ai laisser me tatouer un cœur à l’encre orange entre les cuisses et me faire une visite guidée de mon vagin iel me demande si il m’arrive d’éjaculer avec deux de ces doigts qui se baladent en moi et si iel avait pas eu ses règles je l’aurais retourner pour le faire jouir on as fait du vélo dans les rues et on se marrer en se racontant qu’on était en vacance à l’île de ré, bordeaux c’est pas aussi chiant que je l’imaginais
Un rapport de merde avec l’endroit où je suis née je me sens nul part plus chez moi qu’en banlieue et pourtant je déteste un peu ces endroits avec Djibril on s’est fait contrôler alors que je le ramenais chez lui en voiture fouiller la voiture intimidation et vous voulez faire un test salivaire ? qu’ils aillent se faire foutre




gg m’avais envoyer un message j’ai quelques potes à la maison passe si tu veux ça serait tendre vers neuf heure du matin on avait finis juste tout les deux Zéph était parti en dernier il devait sentir ce qui se tramer il m’as embrasser alors que j’étais allonger sur son canapé il arrive derrière ma tête et m’embrasse avec nos deux bouches à l’envers je sens ces mains qui m’attrapent les seins et glisse vers mon pantalon il fait sauter les pressions de mon body et commence à me toucher en m’enfonçant un doigt puis deux au fond du ventre je sens sa bouche qui m’avale en entier et en deux seconde je suis assise sur son visage cramponner à son canapé à l'écouter gémir au fur et à mesure que je me déverse dans sa bouche le matin vers 16h on recouche ensemble il enlève ces bagues et m’attrape le cul je l’embrasse en partant j’aimerais le revoir avant de partir à Glasgow mais je ne lui dis pas





Sentir ta langue
me gravir
la sentir
faire des détours sinuer
entre mes plies
et briser là toutes les chaînes et toutes les cordes
qui enserrais
mes cuisses
mes rivières
ces barrages si bien construits







Évidement que je suis en colère
Je me lève j’allume mon portable
Un tour sur Instagram un tour sur les infos
Je vois que des villes entières s’effondrent
Je vois qu’une pute s’est faite assassiner au bois de Boulogne
Évidement que je suis en colère
Y’a des gens qui se font tuer tout les jours
Parce qu’ils sont noirs arabes musulmans pd lesbiennes putes et trans
Évidement que je suis en colère
Et que ma colère est lé-gi-time

Tu peux foutre de l’eau dessus
La recouvrir de miel
Ça brûle toujours




J'ai offert le soir à gg un livre de poésie
c'était son anniversaire je trouvais ça a propos
La licorne noir d'Audre Lorde

Le matin il m'as dit qu'il ne préférait pas qu'on se revoit
N'oublie pas que tu as besoin d'être seule
Je suis assise sur le balcon
les pieds dans le vide
Sofia Bulgarie
L’idée qu’on se fait de la vie des gens
L’idée qu’on se fait d’un pays
Elle est toujours fausse
Y’a du soleil aujourd’hui et j’entends Emma travailler derrière moi
Ce matin il m’as parlais de sa dépression
Je comprend
Moi non
Pas de ritaline et d’antidépresseurs
Je fume des clopes sur le balcon
Je lis un livre de poésie qu’il m’as prêter
Sa bibliothèque est grande alors je lui ai demander si tu ne devais me conseiller qu’un livre parmi ceux là
Il m’as tendue un livre noir sans titre
Un bouquin de poésie
Sur la couverture juste le nom de l’auteur
Derrière je lis
Apatride palestinien né en 1995 et mort en 2020
L’idée qu’on se fait de la vie des gens est toujours pourri




wtf is wrong with me
puis quelle connerie de faire 4000km en avion pour rejoindre quelqu’un
Wtf is wrong with me
a part me mettre dans un bourbier et regarder les choses que je bâtis pour foutre un gros coup de pied dedans
j’ai envie d’être seule après avoir passer ces quinze dernière années a désespérément essayer de trouver une paire
j’ai besoin d’être seule




mes pieds m’ont mener tout droit sur le banc rouge jaune vert sur lequel j’avais retrouver ma mère une quinzaine d’année plus tôt entrain de boire une canette de 8.6 après le taf et avant de rentrer à la maison je l’avais surprise par hasard et je me souviens plus maintenant quel sentiment de honte ou de colère ça avait provoquer chez moi à l’époque je m’y arrête pour fumer un joint j’écoute de la musique beaucoup de musique en ce moment home with you de FKA twigs mon visa qui n’as pas été validée beaucoup de musique coincé dans cette banlieue où je me suis encore fait contrôler hier soir en voiture avec ma soeur cette fois ça se voyait qu elle avait envie de leur en décoller une ils l’ont fouillé pendant que je devais rester derrière le volant dans la voiture et après une alerte incident sur leurs radios ils ont foutue le camp





J’ai traîner jusqu’à atterrir par hasard sur mon premier lycée celui où je suis rester un an avant de me faire virer mon lycée de secteur je m’arrête sous le halle du gymnase juste en face celui on on se rejoignez avec Edward pour fumer des joints et avec Charlène pour se rouler des pelles y’a des trucs griffonner partout sur les murs et les toits aux blancos et aux marqueurs en voyant écrit une déclaration d’amour prénom + prénom = 🖤 datant de 2013 je me demande si nos traces à nous sont encore visible je cherche et je tombe sur une phrase pas ouf dans laquelle je pense reconnaître ma propre écriture je bug un peu parce que ça me dit quelque chose les étoiles scintillent comme des pâtes dans l’eau ça me semble parfaitement le genre de phrase qu’un de nous trop défoncé à quinze ans entrain de déjeuner chez l’un et chez l’autre aurait pue sortir et ça nous aurait probablement fait la semaine les lycéens aujourd’hui ont l’air bien moins cons qu’on l’était y’a écrit All Communiste are bastards et le tout est rayé d’une croix avec en bas la mention nazi un autre avec écrit invasion d’immigrés ou quelqu’un répond en dessous ferme ta gueule fils de pute F.D.P


Plus de vallée d’abondance

je crois que ce qui m’as achever c’était leurs putin de buisson qui bordait désormais les immeubles c’était comme un grillage vert qui enserrais le truc c’était nous enfermer encore en essayant de rendre çà jolie


Vous aussi vous avez envie de crever parfois ? Je m’imagine pendre le long d’un lustre comme dans la chanson
no offense pourtant je me considère pas comme déprimée voir carrément optimiste mais toute les semaines invariablement je vois mon corps projeter à droite à gauche comme une feuille morte imagine alors celles et ceux qui prennent de la ritaline i’m with you guys

Pourquoi les personnes blanches quand elles font la queue elles pensent toujours qu’elles peuvent passer devant tout le monde et se mettent à couiner quand on leurs dit non ? You guys are so dumbs c’est pour ça qu’on as envie de vous frapper, vous vous rendez compte que vous nous traitez comme de la merde ? Heureusement que le racisme c’est plus politiquement correcte j’vois bien que certains aimerait me cracher dessus quand on partage le même espace moi aussi j’vous déteste, vous pouvez crever

je me souviens qu’à l’école maternel les petits blancs nous répétais cette blague : tu sait pourquoi vous avez la paume des mains et des pieds blancs ? parce que vous étiez à quatre pattes quand on vous a repeins en noir, une personne pas concernés trouverais ça cruel que des gamins de sept ans se balancent ça au visage, moi je me revois seulement enfant à fixer les paumes de mes mains en me demandant ce qu’il voulait bien dire par la




parfois Emma parce qu’iel devait se concentrer pour peindre ou pisser couper le micro de son appareil je passais alors en mode radio et je racontais une histoire généralement un truc qui m’était arrivée dans la journée et j’aime bien ce truc de radio c’est très agréable de ne pas se faire couper la parole c’était assez proche de ce que je ressentais en écrivant
chez moi pour designer quelqu'un de tendre, on dit un kiss man littéralement garçon bisous



mon père peste sur la taille de mes bagages pour Glasgow il me dit part avec deux sweet tu achètera le reste la bas moi j’ai beaucoup voyagé jusqu’à mes 23 ans, un jour je me suis fais arrêter à Limoge j’avais un petit sac de 5 kilos je voyageais toujours léger et mes photos toutes mes photos de familles et des photos de moi gamins avec mes copains bah ils ont ont tous garder ils m’ont foutue dehors et quand je les ai appeler une fois rentrer à la maison ils m’ont dit qu’ils avait tout jeter dans la poubelle




J’ai rejoins le bord du fleuve qui longeais mon atelier c’était la solitude qui m’avais fais mettre les pieds dehors et un stupide tirage de tarot à cinq cartes dont l’une d’entre elle était le jardin posée sur la lunette de mon toilette ça m’avait finalement convaincue je lisais Zami d’Audre Lorde ces premières romances qui font écho au mienne et Glasgow est joli posée le long de ce fleuve même si c’est toujours dur la solitude non choisis j’avais pris une bière que je buvais seule et regardais l’eau brouiller en régulière le paysage en miroir




Tu te félicitais d’être une bonne personne mais regarde toute la merde que tu laisse derrière toi





J’avais rencontrer Lucy sur une application et après avoir discutés durant une semaine par texto interposée je lui avais proposer de boire un verre le samedi soir au Bonjour un bar queer de la ville où l’on m’avait conseiller d’aller elle avait accepter et la veille de notre rendez vous elle m’avais écrit pour me dire qu’elle prenait un traitement médical cette semaine et que celui ci ne lui permettait pas de boire de l’alcool elle avait ajouter qu’elle ne se voyait pas aller en club sans pouvoir boire un verre et m’avais proposer de passer chez elle plutôt pour une soirée weed movie and snack Lucy m’as toute de suite plue elle était lumineuse son père était ghanéen et sa mère allemande elle était née à Londres et nous avions nos métissages en commun elle avait acheter sur la route entre son boulot et chez elle un tas de snack sucrée et salée typique du Royaume-Uni pour me les faire découvrir et à chaque fois qu’elle m’en faisait goûter un elle ouvrait ces yeux ronds vers moi pour avoir mon ressenti la soirée était drôle nous communiquions dans une espèce de dialectique entre le mauvais anglais pour ma part et son timide français qu’elle avait appris à l’école primaire et qui ne lui avait laisser que des vagues souvenirs de phrase tel que
J’ai deux tortues ou les jours de la semaine





J’ai grimper la Coline jusqu’à atteindre le cimetière dont Lucy m’avais parler Glasgow Necropolis qui surplombait la ville était-ce le parc donc j’avais rêver quelques jours plus tôt où Emma m’avais attraper par la main et où j’avais aperçue un immense corbeau mort par terre les rêves et ma réalité s’embrassent parfois si bien que la linéarité du temps ne fais plus vraiment sens


never let words kill your desire

La mer méditerranée est un grand cimetière dans lequel je regarde mes amis se baigner
Le soleil est haut dans le ciel,
je suis retournée sur la colline, j’ai rencontrer une fille qui s’appelle Kirsty nous n’avons rien en commun pourtant on as des choses à se dire on discutent en buvant des Tennets dans le bar et en battant les boys qui refusent de nous laisser jouer seules à la table de billard hier matin elle m’as fais l’amour et sentir sa langue remonter le long de mes lèvres m’as fais jouir très rapidement j’aime son souffle quand elle me fais l’amour quand elle attrape mon corps avec ces mains je suis déjà à la moitié de mon voyage à Glasgow times fly









Je pense que le changement d’état civil est un droit fondamental car il affirme que l’individu et sa prise de pouvoir sur son corps est plus important que la filiation dans un monde où on nous as appris que nos habitus c'est tout ce qu'on as
pourtant je tiens à mon nom et à mes prénoms (pas a mon genre) parce qu’en eux je réaffirme la position politique de mes parents de leurs rencontres et de leurs amours dans la société des années 90 en France, l’époque où quand on était soupçonnés d’un mariage blanc un commis de l’état passer vérifier à la maison si les chaussures de la personne noire était bien présente mon état civil mon nom et mon prénom raconte cette histoire cette immigration celle de mon père de la Guinée Conakry ex colonie française vers la France et ce mouvement de ma mère qui est celui d’une femme blanche née dans une communauté rurale a l'ouest de Poitiers et qui déménage à Paris dans l’espoir
1 - de couper la filiation qu’a entretenu sa famille à sa terre natale
2 - la mixité social et les opportunités que promettais Paris à l’époque
J’étais issue de la première génération de ces mariages mixtes issue d'une immigration que l’état français n’aurait de cesse de tenter d’endiguer et de contrôler par la suite et pour toutes ces raisons mon nom et mes prénoms m’était précieux
La suspicion autours du mariage blanc quand j’était enfant avais créé une paranoïa des descendants de ces mariages mixtes à observer la relation de leurs parents non pas comme une relation d’amour mais comme un simulacre de mariage dont le but était pour la personne racisé d’obtenir le fameux graal qu'étais censé représenter la carte d’identité française ou européenne et pour le parti blanc de mettre le grappin sur un sur-corps qu’était les corps noirs, pensée héritage du colonialisme et de son racisme biologique
Aujourd’hui le mariage blanc est une revendication et un outil pour toute les personnes qui s’engagent contre la privatisation des territoires et la construction de frontière poreuse d’un côté et infranchissable de l’autre









On parlent souvent de la fierté des gens de chez moi
la vérité c'est qu'avant d'être fiers on as eu honte
mon père me racontais l’histoire de cet appareil contenant toutes ces photos qui fut jeter par la police lors d’une garde à vue à son arrivée en france
le seum de voir tout ces souvenirs effacés





je ne peux pas penser à toi a chaque fois que je regarde la lune
Août 2023, j’écoutais les voix du vieux transistor animé les hectares du près rond l’herbe jaune sur la terre asséché qui permettais tout juste d’enfoncer les piquets de la tente au milieu du champs j’étais rentrée de Glasgow en pleurant dans l’avion pas envie de quitter l’Écosse et ce.ux que j’y avais trouver mon drama personnel tout juste arrêter par les perturbation météorologique qui m’avais obligé à passer une nuit à Amsterdam puis Marseille un festival dans la Drôme a prendre du LSD après deux mois de sevrage les trois semaines d’après à travailler au Baumettes en semaine et à prendre de la drogue et faire la fête le week-end finir les nuits dans vos lits à me faire slapper le cul puis un train à six heure du mat à paris pour faire la route en voiture vers le sud pendant cinq heures avec ma soeur qui gérer la musique on chantais fort et mal en se foutant un peu de la personne qu’on avait pris en covoit et qu’on devait déposer une heure avant notre point d’arrivée ici la plage a reculé genre énormément l’océan a désormais avaler la côte et on ne reconnaît plus les terrains de jeux de nos enfances on fais mine de pas s’inquiéter tout en l’évoquant tout les après midi la tente au milieu du champs c’est ça la safe place

Tu rentre chez toi
et un jour
les gens que tu aimes
sont des vieillards

Les plus beaux soleils
se couchent au près rond



un bateau
blanc
avec des meufs blanches
avec des robes
blanches
qui dansent
derrière
plus haut
des noirs qui dorment
sous le pont












parce que les mots sont visqueux et qu’ils glissent entre les doigts

Love m’appelle AMOUR
on n’est jamais déçue quand on attend pas de l’autre qu’iel nous sauve
une histoire d’amour
avec un.e blanc.he
qui ne serait pas un drame raciale et ne serait pas effrayé
regarde mes doigts noirs
qui s’enfoncent en toi
je suis barbare aussi
je n’ai pas appris à aimer sur vos terres
j’ai appris malgré elles
dans ces chemins insidieux que vous ne voyez pas que vous n’empruntez pas
dans lesquels je croise les miens
qui s’affairent à construire
des barrages et des ponts
avec d’autre outils que ceux que vous nous avez emmener dans ces bateaux remplis
de corps et de cadavres
Inès m’appelle ma soeur
ma soeur
avec laquelle je couche et qui insinue
ses langues en moi
celle avec laquelle je partage plus que la langue plus que nos mains
des sortes d’histoires communes d'amours et de violence
et de ces mers à remous que nous traversons sans savoir où nous sommes nées
j’aime sa peau qui ressemble à la mienne
j’aime ces yeux noirs
qui me rappellent les miens qui ne me rappellent pas à ces océans qui avalent les nôtres et les recraches sur les côtes

AMOUR/MA SOEUR
regarde comme je sais me faire mal
a me jeter ces pierres
au visage
j’aimerais pendre au bout d’une corde
comme tout ces petits fruits noirs
qui fleurissent en hiver



tire là
je lui dis en lui lui montrant ma tempe
ou au cœur




Inès est repartie ce matin
à paris
je dormais et j’entendais le boucan qu’elle faisait au loin
qui me mettais en colère dans mon sommeil
elle m’as embrasser
la joue en partant m’arrachant
a un rêve de cul
je me lève 5 heures
plus tard au milieu de la journée
la vaisselle est faites et
un gâteau aux fraises avec 29 bougies dans mon frigo
je suis vraiment une connasse
ça me déclenche une crise de larme
j’ai envie de me droguer toute la journée






J’ai vue Inès au café elle m’as accusée à demi mot d’entretenir une relation amoureuse avec Camille et j’ai pas eu le courage de réfuter cette fausse accusation j’ai dis que je préférais rentrer le soir même elle m’écrit et m’annonce qu’elle s’est fais internet en hôpital psy



Le drôle de sursaut que je ressens dans ma poitrine quand je t’aperçoit c’est comme une envie de vomir j’avais passer trois semaines à bordeaux près du feu et de ash à un moment je lui ai dis je te quitte parce que j’avais aperçue les ombres de vieux démons sous la porte entrain de trépigner retomber en amour pour sentir encore tout ces bras noirs m’aspirer iel ne m’as pas retenue on ne retiens pas les gens qu’on aiment c’est ça que disait ces yeux alors j’avais parcourus la ville sous la pluie j’avais envie de mourrir j’avais envie de disparaître je ne veux pas de ton soutien les bras chaud qui deviennent froid quand le soleil s’en va les yeux qui ne disent plus rien totalement vide et sans éclats les flèches qu’on tend sur des arcs en plastiques et qu’on tire droite en l’air elles nous retombes toujours sur la tete pour nous ouvrir le crânes j’aurais préférer ne pas me confier garder pour moi mes idées noirs et protégées notre paix

iel me murmure à l’oreille tu sent comme tu me fais mouiller
a chaque fois que je pense à toi je commence à me masturber




J’aimerais que tout ça fasse plus de sens mais c’est pas le cas
pas d’épiphanies sur une route mouillée
même dans la douleur pas de révélation
et je ne peux pas attendre que les choses se dérèglent d’elle même
mes amis parlent de suicide et mon corps crie vaz y
zéro réponse ici




Lorsque j’étais enfant mon père nous maltraitait, je suis capable de poser le mot maltraitance sur ces actes alors que j’ai longtemps considérer ça comme une éducation archaïque mais une éducation quand même lié à l’amour les enfants victimes de maltraitante sont plus enclins à devenir violents à leurs tours et j’ai flirter avec ces violences durant longtemps avec des gens que j’ai aimé quand je me suis rendue compte de ça des années après j’ai apaisé ma violence je l’ai enserrée dans un coin reclus dans ma poitrine sans comprendre qu’avec elle j’étouffais mes sentiments et déclencher une impossibilité de communiquer j’étais plus calme mais j’étais aussi incapable d’observer ce qui se déroulais en moi j’avais tout bloquer tapis au fond de moi




J’ai tant de chose à décharger de moi, de mon corps et de mon âme
Se débarrasser de sa honte, de soi et des autres
Pardonner
Ne pas laisser a la mort, l'occasion des regrets




Mon histoire avec caro était sensas on avait un peu plus de vingts ans et on venait toutes les deux d’avoir le permis donc on as passer ces quatre ans dans sa voiture à parcourir les routes du sud de la France quelle que soit la température je me souviens de nous entrain de galérer à mettre les chaussons anti dérapant sur les roues arrière les mains dans la neige et à reprendre cette minuscule route border de deux montagnes de pierres énormes qui faisait mine de nous engloutir j’étais si amoureuse d’elle et c’était chouette de vivre ça à ces côtés



Noel 2023 lavande fais un gâteau à la lavande et au citron pour Pierre, je suis passé avec une bouteille de Clairette avant de rejoindre Meryam et Anne-Sarah pour un dîné pendant qu’elle se douche je reprend mes notes je crois que ma relation avec ash est finie elle s’est terminé aujourd’hui ou hier et je ressens une peine qui ne me donne pas envie de me défenestrer je l’aime mais les gens ça va ça vient et à presque trente ans je sais bien que les choses ne sont pas éternels les châteaux de cartes qu’on construit pour s’abriter du vent les six derniers mois était pourris lavande as dis on verra ce que réserve l’année prochaine de toute manière ça pourra pas être pire j’espère qu’elle as raison




Hello Ash, j’ai réfléchis et je suis d’accord avec toi sur la nécessité de faire un pas en arrière, j’espère que tout se passera bien pour toi en ce début d’année, xx

Tu ne voulais pas prendre le risque d’être blessé
tu en avais vue d’autre des vagues scélérates qui avait arracher tes côtes maintenant plus de risque on se couvre à la moindre pluie je ne t’en voulais pas les marées m’avais eu aussi et j’en portais des marques degeulasses sur le creux des joues
Je n’avais pas insisté pour te garder là les gens qu’on aiment on ne les retiens pas ça tu me l’avais appris alors que j'avais été incapable de retenir seule la leçon
Je me suis brisée contre toi et je n’ai pas eu peur les risques je les prend si tu en es incapable je les prend et je les avales tout entier


on s’est vue avec caro, à Londres en partageant des histoires avec Juliette que je n’avais pas vue depuis longtemps ça m’as donnée envie de lui écrire Juliette venait de se séparer de son mec et ça avais l’air de la soulager qu’est ce qu’on fais des gens qu’on aiment après qu’ils nous ai quitter
j’ai vue caro à Marseille juste après les fêtes de Noël on s’est retrouver à midi dans un café et on as fais le point de cette année et demi de séparation de son côté elle avait enchaîner les histoires foireuse et était de nouveau en crush sur une fille qu’elle avait rencontrer au taf de mon côté nous avions décider la veille d’un commun accord de se séparer avec Ash retrouver caro arriver au bon moment on avais pue faire le trie dans notre relation et se remémorer les moments chouettes on avait pue se pardonner








Les choses spéciales sont dans ta tête même après toutes ces années tu continue d’en monter des escabeaux je l’ai regarder dans les yeux et en riant j’ai dis et bien dis lui qu’il n’est pas spéciale je suis une connasse parfois souvent même je peux pas m’en empêcher

Tu me manque, comme tous ces gens que je n’ai jamais connue et qui pourtant me laisse affreusement seule

En partant sur les quais de la gare de marseille caro m’as crier Tu mérite mieux

Je pensais à tes doigts dans ma bouche tu mélangeais la salive et la cyprine tu les faisais courir dans ma gorge je léchais tes doigts pour nos goûts sur ma langue on baisait tour à tour dans des draps sales et de luxes tu as une main sur ma nuque pour maintenir mon visage écrasé face contre le matelas une autre qui me martèle le cul je n’aime pas les discussions au lit je n’ai pas besoin que tu me respecte le respect c’est dans la rue ici on se crache dessus et c’est ok je pense à ta bite on l’avais choisis ensemble sans avoir eu l’occasion de l’utiliser dommage pour nous

Aujourd’hui ça me fais mal

C’est toi qui viens et c’est toi qui repars
je n’ai pris aucune décision
j’étais d’accord pourtant une fois que tu avais mis sur la table toute tes cartes j’ai comme acquiescer d’un signe de tête
si c’est ça j’en suis
tu n’avais pas tarder à repartir
c’est toi qui choisis moi je ne bouge que très peu
alors tu es repartie
je n’avais pas broncher
si tu pars pars tout à fait je ne veux plus te voir
si tu pars stp disparaît
alors tu avais disparue
je pleure un peu sur mon kebab
le temps efface tout
tout
la lune ne te servira plus d’ombre
je pleure un peu sur mon kebab
lavande me dit qu’il est assez salée comme ça
arête de chialer il t’en faut un peu pour la suite
j’arrête de chialer
ton nom est écrit en néon rouge dans toute la ville
quel enfer
je le regarde quand je passe bourré dans le centre










les mois sont passés je me promène sur la corniche et rentre dans le fort parfois on explore des recoins inconnus des endroits où on as jamais traîner les jambes malgré qu'on soit passés devant des dizaines de fois le soleil me matraque le crâne et c’est les seuls choses dont on ne se lasse pas les vagues et le soleil dessus j’ai ranger bien au fond de moi tout mes sentiments des petits coffres carrés qui tombe parfois à force de s’empiler mais que je remet en ordre rapidement à chaque fois je n’aime pas le désordre je t’aime encore et je ne sais pas si c’est pour les bonnes raisons si c’est seulement le souvenirs que j’ai de toi que j’enjolive j’essaie de me rappeler tout ce qui n’allais pas et il y en avait des choses c’est un fil tendue dur sur lequel je galère à me balancer oublier sans détester parfois je ne te souhaite pas du bien et je me sens nulle et crade de ressentir ça j’ai mal à la gencive une douleur aiguë qui me foudroie depuis une semaine que j’ai pris cette trace de ketamine en pensant que c’était autre chose et que j’ai finis par baiser cette meuf de l’autre côté de la ville le trajet retour était atroce je me dis si je croise chevalier Paul tu reviendras mais je ne le croise jamais
Tout à l’heure j’ai dis à Clément je n’ai pas écris sur toi et c’est vrai que c’est étrange d’habitude je n’attend pas pour coucher sur mon téléphone les moments que je vis il me répond même pas la première fois qu’on as baiser mais non même pas il m’as baiser ce matin avec deux godes de tailles différentes et c’est vrai qu’il est sexy son harnais accroché au hanche à m’avaler le cul les pieds et le sexe il envoie son bassin en moi jusqu’au bout jusqu’à que je sente le cuir me lacérer un peu les cuisses y’a deux semaines il est venu à marseille et il m’as dis je suis amoureux de toi mais je suis trop vielle pour avaler ce genre de chose j’ai répondue tu ne me connais pas et quand tu me connaîtras tu ne m’aimeras plus on as passer le week-end dans le Morvan dans la maison de son frère il as avaler un quart de LSD et est partie dans tout les sens on as dormie ensemble dans la voiture parce que je ne voulais pas le laisser seul


Je lis derrière le livre que Jeanne m’as offert « la romancière la plus puissante et la plus singulière de sa génération » que dieu me garde d’être un génie même de mon siècle je traîne sur ma terrasse comme un chat à me déplacer à chaque écart que les rayons du soleil font courir au fur et à mesure que la journée avance je craque la chaise et finis par terre le livre sous ma tête en guise d’oreiller sur le sol sale et en pente orange c’était la carnaval dimanche j’étais dans mon lit avec la ferme intention de pas y foutre les pieds parce que ma gencive me faisait toujours mal et que ma dentiste m’avais conseiller d’y aller molo molo sur la drogue et la fête et l’alcool ces prochaines semaines allez y molo molo qu’elle m’as dis Lavande et Aurel avait finis par me convaincre iels m’ont dis même si t’es pas déguisée viens on prendra soin de toi viens personne ne t’enfarinera et iels avait raison j’avais finis la soirée plutôt clean tout en noir avec seulement quelques traces de farine sur ma casquette on avais fais 5 fois et demi le tour du feu avec Aurel tandis que les participants jetés dedans des chars immenses en papier mâché de nos dirigeants politiques ces salauds je répétais ça porte chance et on courait tout autours en se faisant brûler la peau j’avais quand même pris de la drogue j’avais quand même bue de l’alcool si bien que le reste de la soirée as été jeter aux oubliettes je me souviens être dans la chambre d’Ugo à baiser Angela à genoux en lui giflants les fesses d'une main et en lui tirant parfois les cheveux je me souviens d’elle qui dis c’est trop bon et de comme ça m’avais excité je me souviens qu’une fois qu’on as eu finis elle m’as dis qu’elle travaillais en face de chez moi cette semaine et que si ça me disait elle pouvait venir se faire baiser à sa pause déjeuner je me souviens avoir virés des mecs qui se trouvait là sans être invités des mecs en casquettes et en jogging rejetés de nos soirées et qui avais finis par balancer un fumigène dans la cage d’escalier je ne me souviens pas du reste



Généralement c’est comme ça que commence toutes les performances et lectures de texte que je vais voir des blancs des blanches parfois des personnes racisées qui décrivent le milieux rural qui les as vus naîtres les maisons austères leurs familles pauvres riches parfois et l’impossibilité d’être queer entre ces deux arbres qui leur servait d’horizons après iels parlent de cul pendant cinqs minutes d’untel ou untel qui les a fais jouir dans les toilettes d’un club dans un chemin de terre perdus dans un champs des relations queers toujours parce qu’il faut croire qu’entre nous le sexe hétéro est de mauvais goûts ça m’ennuie je m’ennuie parce que nos vies ressemblent à toutes les autres on as rien inventer on as rien écris de nouveau depuis des siècles et j’ai envie de me lever et de crier TON EXPÉRIENCE N’EST PAS SPÉCIAL mais je ne le fais pas parce que j’ai trop de savoir vivre ou parce que je suis chiante selon comment on voit les choses